News: Insub.polytopies – In situ n°1

Insub.polytopies est la rencontre d’une parcelle agricole et d’un collectif de musicien.ne.s. Elle s’inspire de la manière dont les travaux des champs ont, à diverses époques déjà, donné lieu à des musiques qui les évoquent ou les structurent. Utopie polyphonique, elle émet l’hypothèse poétique d’une exploration à rebours en partant de la musique comme canevas et comme outil. Insub.polytopies interroge enfin les rapports que nous entretenons avec la terre et son travail en qualité d’artistes, à Genève, comme les points de rencontre potentiels de nos sphères d’activités respectives.

IN-SITU n°1 – Performances de :

* WHEATFALL de Michael Pisaro-Liu. Composé en 2004 par l’américain Michael Pisaro-Liu, Ricefall consistait en une partition pour chutes de grains de riz sur diverses matières par 16 performeur.euses. L’adaptation en Wheatfall (chute de blé) par Insub. résout en partie la problématique du gaspillage.

* MADA de Taku Sugimoto. Le compositeur Taku Sugimoto est une figure du minimalisme radical japonais. Sa pièce Mada utilise les proportions géométrique de triangles comme indication de temps. La version présente applique le dessin de la partition sur le champ. Le déplacement des performeur.euses le long de son tracé fait non seulement office de durée mais aussi de ligne de semence.

*MESURES Pièce collective spatialisée à base de claves et bois

Avec Insub.8tet :Christophe Berthet, Cyril Bondi, Anouck Genthon, Antoine Läng, Rodolphe Loubatière, Violeta Motta, Raphaël Ortis, Laurent « d’incise » Peter. Et invité-e-s : Geraldine Schenkel, Yvonne Harder, Quentin Heizmann, Anne Briset, Gabriel Valtchev, Vinz Vonlanten, Julie Sémoroz, Mathéo Luthy

Dimanche 13 mars, 13h, Av. de Cavoitanne, Laconnex

News: Duo Genthon_Marchetti on tour 2022

Anouck Genthon, violon & Lionel Marchetti, synthétiseur

Dans cette composition, le haut-parleur est considéré comme un instrument afin de favoriser une émission sonore focalisée à partir d’un même axe vertical et ce, jusqu’à créer une intrication entre les timbres du violon et ceux de l’électronique.

Composant avec le trouble de la provenance et avec l’entremêlement des sons acoustiques et électroniques, les deux instrumentistes développent un jeu hétérophonique à partir d’une matière sonore mimétique, de manière à jumeler un point focal à une complexité harmonique qui se déploie, par rebonds naturels, dans toutes les directions.

Un volume de propagation du son, unifié dans l’espace acoustique, est ainsi façonné au fil de la composition par les deux instrumentistes, qui se répondent en divers ombrages.

Jouant l’un et l’une en face de l’autre, le public les entoure et se retrouve au plus proche du dispositif, au contact même de l’émission du son au sein de l’acoustique.

Anouck Genthon