Anouck Genthon, violon & Lionel Marchetti, synthétiseur
Dans cette composition, le haut-parleur est considéré comme un instrument afin de favoriser une émission sonore focalisée à partir d’un même axe vertical et ce, jusqu’à créer une intrication entre les timbres du violon et ceux de l’électronique.
Composant avec le trouble de la provenance et avec l’entremêlement des sons acoustiques et électroniques, les deux instrumentistes développent un jeu hétérophonique à partir d’une matière sonore mimétique, de manière à jumeler un point focal à une complexité harmonique qui se déploie, par rebonds naturels, dans toutes les directions.
Un volume de propagation du son, unifié dans l’espace acoustique, est ainsi façonné au fil de la composition par les deux instrumentistes, qui se répondent en divers ombrages.
Jouant l’un et l’une en face de l’autre, le public les entoure et se retrouve au plus proche du dispositif, au contact même de l’émission du son au sein de l’acoustique.